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Valeurs politiques

J’appelle de mes vœux une politique qui

  • respecte la planète et l’humain
  • écoute la science
  • régule l’économie de marché pour être planète-compatible
  • vise donc une économie découplée de l’énergie fossile, et circulaire
  • vise un secteur public efficace et de proximité
  • est loin des idéologies
  • met l’innovation au service de l’humain
  • respecte l’intérêt des générations futures
  • est ouverte sur l’Europe et le monde
  • réduit les inégalités outrancières
  • mise sur l’intégration sociétale
Commune de Neuchâtel

La Commune fusionnée de Neuchâtel, idéalement située entre lac et forêt, offre une belle qualité de vie. Elle a un beau dynamisme économique, et elle a une population diverse et ouverte d’esprit. Si notre région n’a pas vu le développement fulgurant d’autres régions en Suisse de part et d’autre, cela a aussi permis d’éviter une certaine surchauffe.

Face aux défis sociétaux, climatiques, de biodiversité voire même géopolitiques, il s’agit d’être résilient. Actuellement, beaucoup d’orientations intéressantes et stratégiques ont été prises, dans les domaines de la mobilité, de l’énergie, de l’environnement, du bâti et de l’aménagement, et nous y adhérons. Ne mentionnons que le grand développement annoncé du chauffage à distance en puisant l’énergie dans le lac par des stations de pompe à chaleur, avec à la clé une décarbonation et un approvisionnement davantage local.

Tout cela pose des défis de financement, il y aura des arbitrages à faire. Il est primordial d’investir dans le futur, sans oublier de soutenir les plus faibles.
La résilience passe aussi par l’intégration, par les animations locales, par la participation des citoyens, par le bénévolat, par un rapport de confiance entre parents et enseignants. C’est dans ce sens qu’il faut œuvrer !

     

      Economie, société et planète

      L’économie du marché, le libre échange, l’orientation vers le profit et la croissance du PNB ont eu leur bienfaits et leur mauvais côté.  Mais le réchauffement climatique, le déclin de la biodiversité, les méfaits d’une inégalité des chances dans ce monde montrent un besoin criant de réforme du système.  L’économie doit être au service de la planète autant qu’à l’humain car sur la durée les deux ne sont pas séparables.  Ce chemin est encore long vu les divisions et les polarisations qu’on retrouve partout, Comment repartir différemment sans jeter le bébé avec l’eau du bain?  Il faut des incitations financières alignées avec des valeurs environmentates et humains.  Il faut des mécanismes de répartition des richesses sans tuer l’esprit entrepreneur.  Il faut une approche démocratique et une liberté individuelle couplée avec le respect des autres.  Il faut d’autres façons de mesurer le succès que le produit national brut.  Il faut prendre soin de nos institutions.  Il faut écouter la science et ceux qui ont des vraies connaissances.  Il faut de l’information de qualité sur ce que nous consommons.  Il faut faut assumer notre resposabilité pour les générations futures. Il faut agir localement mais penser planète. Il faut…

      La mobilité, un sujet prioritaire

      La mobilité apporte des bénéfices et des défis. A l’échelle des notre ville, il s’agit de viser des solutions pragmatiques. Dans les quartiers résidentiels, le 30 km/h a toute sa place, tandis que les principales axes structurantes devraient rester à 50 km/h en dehors des centres historiques ou de quartiers. Les transports publics doivent être renforcés et rendus plus attractifs. La mobilité douce doit être favorisée, avec davantage d’axes rapides pour les vélos. Le domaine public doit être rendu le plus agréable possible pour les piétons.

      Et le parcage, sujet souvent chaud en politique locale? Le surface en ville est convoitée et précieuse. La ville doit rester accueillante, aussi pour les visiteurs. Les commerçant doivent vivre, ils sont primordiaux pour la vie locale. Il faut garder une offre raisonnable, avec tendance de diminution du parcage en surface, et le maintien voire l’augmentation de l’offre en ouvrage. La gare est un exemple, actuellement sujet à trop de polémique: on rend en partie la surface aux piétons, sachant qu’il y a toujours des places dans au moins un des deux parkings sous-terrains.